Je n'en peux plus de cette phrase. Nier l'évidence est juste hallucinant. On ne compte plus les appels alarmants des scientifiques. Scientifiques qui sont pourtant écoutés quand ça nous intéresse (référence à la crise du COVID19). Alors oui, des cycles existent mais là, nous sommes à une autre échelle.
Le climatosceptisme est probablement plus confortable quand il s'agit de réfléchir à nos actes. Oui, c'est en grande partie de notre faute, à nous, humains, si la planète (et la vie) est détruite peu à peu. Les quantités phénoménales de CO2 rejetées dans l'atphosmère n'arrivent pas par magie. Nous sommes tous responsables à plus ou moins grande échelle. Nous connaissons les plus gros pollueurs mais s'ils polluent tant, c'est aussi pour nos modes de vie. Là dessus, on a notre mot à dire. Oui, à l'échelle individuelle, nous n'avons pas la puissance nécessaire pour tout changer. Mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire. En décidant de changer nos modes de vie, notre consommation, par ricochet nous pouvons faire changer le monde de l'entreprise. Nous nous sommes emballés, nous en avons voulu toujours plus. Une partie des humains, seulement, profite de ce "confort" pendant que le reste de l'humanité subit les conséquences sans jouir des avantages. Il est tant de devenir plus sage.
Nous ne pouvons pas dire que nous ne sommes pas informés. Les faits sont là, les conséquences déjà bien visibles (et nous sommes encore relativement épargnés par rapport à d'autres régions du globe). Nous pouvons choisir de nous raccrocher à des informations faussement optimistes si on le désire, attendre le micracle technologique qui va nous sauver. Moi, je n'y crois plus. Quoi qu'on fasse, notre génération va subir de gros changements. Nous devons donc nous y préparer pour ne pas subir. Nous devons aussi penser à nos enfants car s'il est déjà trop tard pour stopper la hausse des températures, on peut la limiter pour les générations futures. Mais là aussi, nous n'aurons qu'une seule chance et ce sera bientôt trop tard.
En effet, avec un +2°C, à priori, malgré des changements significatifs, nous pouvons nous adapter (mais il faut commencer). A +5°C, ce sera une tout autre histoire. Nous ne savons même pas exactement quel pourrait être le résultat tant les changements seraient importants.
2100, pour beaucoup d'entre nous, c'est loin. Et pour nos enfants ? Et vos petits-enfants ? Tout simplement, pour les générations à venir ?
Nous devons notre monde à ceux qui nous ont précédés. Le minimum, c'est en retour, de penser aux générations futures.
Nous sommes déjà dedans. D'ailleurs le repas du réveillon 2099 risque d'être bien moins festif si toutes les récoltes ont été grillées.
Je ne cherche pas à donner des leçons, je suis loin d'être parfait. Déjà, mon métier est consommateur de ressources (le web, l'informatique). Je suis en pleine réflexion sur ce point d'ailleurs. J'ai aussi longtemps été attiré par tous les joujous technologiques. Mais, en écoutant, en lisant, en m'informant, en échangeant, j'ai compris qu'on ne pouvait plus continuer ainsi. J'ai aussi compris que l'important n'était pas là, que le bonheur était ailleurs. Je n'ai pas non plus envie de retourner à l'âge de pierre. Mais clairement, il est tant de se satisfaire de ce qu'on a et de ne plus en vouloir sans cesse plus. A ce rythme, nous n'aurons bientôt plus rien.