Je ne vais pas revenir sur l'impact environnemental du numérique, j'en parle souvent. Il se trouve aussi que c'est mon domaine professionnel.
Comme dans de nombreux domaine, nous devons apprendre à renoncer. Je sais que cette façon de penser n'est pas toujours bien vue, que nous sommes loin d'être tous d'accords.
Je pense sincèrement que si nous voulons sortir la tête haute de cette transition écologique, assurer un avenir serein aux générations futures (et pour nous aussi !), nous devons nous diriger vers une certaine sobriété. Le numérique ne fait pas exception à la règle.
Je crois qu'avant de démarrer un nouveau projet, des questions doivent être posées. Qu'apporte celui-ci ? Un veritable "progrès" (facilite la vie des utilisateurs, améliore leur bien être, etc) ou simplement un gain financier ? Ses bénéfices sont-ils supérieurs à son impact environnemental ou son impact environnemental est-il minime ?
En fonction de la réponse à ces questions (qui ne sont pas exhaustives), il peut-être préférable de renoncer. Ce n'est pas parce que quelque chose est possible, qu'un public peut-être intéressé, qu'il faut absolument le développer.
Je sais que beaucoup frissonneront en lisant ça mais je suis convaincu qu'il est plus que temps d'avoir ce type de raisonnements.
Alors, je n'ai pas toujours fait les choix allant dans ce sens. Maintenant que j'ai pris conscience de l'importance de nos décisions à tous les niveaux, il est clair que mes prochains projets professionnels seront étroitement liés à ces contraintes.